Test : The Grand Tour Game sur Xbox One
Clarkson, on lui répond.
[Mise à jour du 13/02/2019] Episodes 4 et 5 de la saison 3
Nous reprenons la route pour vous donner nos impressions sur les récents épisodes 4 et 5 de la troisième saison de The Grand Tour Game. Fidèles au rendez-vous, Clarkson, Hammond et May se lancent de nouveaux défis et repoussent une nouvelle fois les limites de l’usage traditionnel d’un véhicule.
Dans l’épisode 4, la thématique se veut « guerrière ». Alors que l’on associe très souvent les images d’insurrections dans les pays en voie de développement à l’usage du tout-terrain d’origine japonaise (Toyota en a fait régulièrement les frais), qu’en serait-il si le danger venait à nouveau frapper l’Europe ? S’il fallait alors fuir ? C’est l’occasion pour les animateurs de prendre les commandes du Volkswagen Amarok, du Mercedes X-Class et pour Hammond du Ranger… De Ford. Il devait être question de véhicules tout-terrain européens uniquement, en vue de déterminer lequel serait le plus adapté pour fuir le pays en cas de mauvaise tournure. Mais fidèle à sa réputation, Hammond joue sur les mots et intègre le Ford Ranger à la sélection du jour, arguant sur le fait que le moteur du pick-up est bel et bien européen. Entre deux séances de test de survie en 4×4, on découvre également un nouveau monstre signé Jaguar, nommé Project 8. On vous laisse découvrir vous-même de quelle façon apparait le véhicule lorsqu’il est question de le conduire à toute vitesse ou de drifter sur l’Eboladrome.
Cet épisode n°4 comporte 14 séquences de jeu, ce qui le place dans la moyenne à laquelle nous a habitué The Grand Tour Game depuis son lancement. Au programme : course, contre-la-montre, exercice de dosage de l’accélération que vous connaissez déjà, course de checkpoints, drifting et… Rail Shooting. Oui, ce nouvel épisode apporte un brin de folie bienvenu en nous mettant dans les mains des armes à feu, pour une séance de tir sur rail plutôt amusante. Tant que l’on garde à l’esprit qu’il s’agit de The Grand Tour Game et qu’au niveau des sensations pures, on est plus proche de la Fiat Panda que de l’Aventador.
L’épisode 5 se veut très différent. D’abord parce qu’il se construit en deux temps bien distincts, autour de neuf portions de jeu seulement, ce qui nous amène à en voir le bout en moins de 45 minutes. Néanmoins, il s’agit là de l’un des chapitres les plus prenants, avec une seconde partie dédiée à la légende des courses automobiles : Jim Clark. Entre vidéos d’archives, interviews et bien sûr séquences de jeu au volant de trois machines Lotus d’époque, on apprécie le voyage dans le temps. Parfois le jeu applique un petit filtre noir et blanc ou vieillissant, histoire de faciliter l’immersion et de compenser peut-être un peu le mauvais feeling lié à cette maniabilité extrêmement rigide. On finit par s’y faire, mais la conduite n’en demeure pas moins insatisfaisante.
L’autre moitié de l’épisode 5 nous emmène quant à elle en Suède, pour découvrir une portion de route et un circuit improvisé sur un lac gelé, au volant du premier SUV signé Lamborghini : l’Urus. Entre vitesse, maitrise de soi pour ne pas faire hurler Clarkson en sortant de la piste (un challenge, pour sûr) et affrontement face à Abbie Eaton et sa Porsche 911, le chapitre suédois est dans la lignée de la proposition classique du jeu. Comme toujours, chaque nouvel élément découvert en solo s’ajoute à la sélection des véhicules et de circuits du multijoueur, lequel présente désormais une offre assez large à défaut d’être passionnante. A l’issue du test de ces deux épisodes, les défauts de gameplay sont bel et bien toujours présents ; il est fort probable qu’ils demeurent jusqu’à la conclusion de l’aventure. Mais en revanche, il serait malhonnête de dire que l’on n’apprécie pas pour autant l’expérience de show interactif proposée par The Grand Tour Game. Comme un petit plaisir coupable que l’on n’a pas trop de mal à renouveler chaque semaine.
+
- Concept original et efficace sur la forme
- Vraie déclaration d'intérêt envers les fans
- Durée de vie très correcte
- Variété des épreuves appréciable…
-
- … Mais à l’intérêt discutable pour beaucoup
- Maniabilité rigide au possible
- Collisions complètement à la rue
- Procure avec cela peu de plaisir manette en mains, un comble
- Certains circuits reviennent trop souvent...
- ... Et sont trop courts pour le multijoueur
- Une seule caméra disponible