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06.03.2007 à 11h12 par |Source : Editeur

Un rail de cinq images à atteindre en Skate

Il y a un métier que nous évoquons peu dans l’industrie du jeu vidéo, c’est celui de créateur de noms de jeux justement (une sous branche obscure d’un vague service marketing). A ce titre, nous remarquons deux écoles : ceux qui optent pour un nom à rallonge qui finira irrémédiablement en série d’initiales comme LOTR : BFME II ou sa version française LSDA : BPTM II d’une part et les adeptes de l’ultra minimaliste de l’autre. Chez Electronic Arts, on passe de l’un à l’autre suivant les humeurs. Là, en l’occurrence, si l’on salue l’initiative de vouloir détrôner la saga des Tony Hawk, à savoir la seule vraie licence un tant soit peu réaliste (en fait non, pas réaliste) qui s’est réservée le droit de rider sur la vague du skateboard, on se demande qui a été payé pour trouver un tel titre. Imaginez une salle de conférence, des tas de bouteilles d’eau, un paperboard rempli d’annotations et un service marketing au bout du gouffre après quatre heures de concertations, jusqu’à ce qu’un génie (qui a reçu une promotion depuis) s’écrit : « et si ce jeu de skate on l’appelait Skate » (à décliner autant que l’on veut, un jeu de volley qui s’appelle « Volley Ball »…par exemple). Au moins, nous savons rapidement à quoi le titre se réfère, et puis le minimaliste c’est tendance, comme Mondrian avec son Carré blanc sur fond blanc, notre esprit est placé dans une perspective différente et non aliéné par une surcharge de données qui viennent désacraliser la profondeur de la pensée pure !

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