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22.12.2020 à 15h14 par - Contributeur

Les meilleurs jeux Xbox Series X|S et Xbox One de 2020… Et les pires, selon Xbox-Mag

Le meilleur et le pire d'une année pas comme les autres

Mais que serait une fin d'année sans ses marronniers ? Aussi étrange 2020 fut-il, il nous a permis au moins de découvrir nombre de jeux sur Xbox One et depuis peu sur Xbox Series X|S. Il y en a eu pour à peu près tous les goûts, de toutes les qualités, pour une année qui a globalement permis à la génération Xbox One vieillissante de sortir avec les honneurs. Voici donc venu le temps de vous dévoiler notre habituel Top/Flop, cuvée 2020 ! On y parle de grands jeux, de plus petits, parfois en étant sur la même longueur d'onde et d'autres fois totalement à l'opposé... Un classement Xbox-Mag en somme.

Les flops de 2020

La sélection de Buckk

XIII Remastered

Sans aucune concurrence, XIII a été le pire jeu auquel j’ai pu jouer cette année. Si le jeu d’origine portait en lui les espoirs de trouver un remaster sympathique, la qualité du produit final nous a donné des migraines à n’en plus finir avec une technique à la ramasse et un gameplay qui manque complètement de punch. Un comble pour le genre du FPS qui brille d’ordinaire par sa capacité à proposer aux joueurs de l’action souvent sensationnelle. Ici tout est mou du début à la fin, pour l’un des plus gros gâchis de ces dernières années.

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Night Call

On attendait Night Call avec un certain optimisme. Une ambiance noire à bord d’un taxi parisien, des histoires à suivre durant chaque course et une enquête à mener, il faut bien dire que le jeu des français de Monkey Moon avait tout pour plaire, du moins sur le papier. Au final on se retrouve face à un visual-novel qui ne sait pas trop où il va, naviguant entre dialogues intéressants et rencontres totalement loufoques. Au final on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec Night Call, et comme il fait partie du Xbox Game Pass on n’a pas franchement poussé le vice pour savoir s’il parviendrait enfin à nous captiver après plusieurs heures de jeu.

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Bleeding Edge

Il était attendu comme le premier jeu de Ninja Theory version Xbox Game Studios. Deux semaines plus tard tout le monde l’avait déjà oublié. Avec trop peu de contenu à son lancement, les développeurs britanniques ne sont jamais parvenus à relancer la machine. Son seul mérite était finalement d’être présent directement dans le Xbox Game Pass ce qui a permis à une majorité de joueurs de se faire un avis définitif, et souvent négatif, sur le jeu. Il faut désormais voir le bon côté des choses, toutes les équipes de Ninja Theory sont désormais concentrées sur Hellblade 2 et le mystérieux Project Mara.

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AO Tennis 2

C’était l’un des premiers jeux de cette année 2020, malheureusement c’était aussi l’une des premières déceptions. Big Ant Studios a livré un titre pas franchement agréable à jouer, plombé par des temps de chargement absolument interminables. La majorité des échanges sont d’une longueur encore trop importante et le système de gameplay qui demande au joueur d’avoir un oeil sur la balle et l’autre sur la cible située de l’autre côté du filet est une des pires idées pour le genre. Un coup à finir chez l’ophtalmo après un match en 5 sets.

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Tennis World Tour 2

Dans la série des jeux de tennis édités chez Nacon je voudrais le grand frère. On ne peut pas reprocher aux Australiens de Big Ant Studios de ne pas chercher la bonne formule au niveau du gameplay mais malheureusement il faut bien constater qu’ils n’y arrivent pas. Le joueur doit s’adapter à un timing très serré, ce qui ne lui confère même pas l’assurance de mettre une intelligence artificielle qui est rarement mise en défaut. Deux jeux de tennis en 2020 et autant d’échecs pour les fans de la petite balle jaune.

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La sélection de Creasy Buscemi

Marvel’s Avengers

En gros fan des Avengers et de Deus Ex Human Revolution, il était difficile pour moi de ne pas être en attente du Marvel’s Avengers de Eidos Montréal. Malheureusement, après un long prologue scénarisé et plutôt réussi, le jeu tombe trop rapidement dans les travers du jeu service symbolisé par des missions répétitives et une course au loot abominable. Couplée à une finition bancale bardée de bugs et pire, à une histoire et une galerie de personnage ratées, l’expérience Avengers fut pénible de bout en bout.

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Tell Me Why

Après la réussite Life is Strange, il n’était pas impossible de croire que Dontnod allait reprendre le créneau du film interactif avec passion et talent. Malheureusement, et considérant Life is Strange 2 et son abominable road trip dans l’Amérique de Trump comme déjà un véritable calvaire, Tell Me Why conforte encore plus les très dérangeants problèmes de rythme et d’écriture du studio parisien. Pourvu d’une trame inintéressante et sans surprise, Tell Me Why prend en plus un malin plaisir à ne pas aller au bout de son sujet. Pire encore, il s’emploie à n’absolument pas prendre en compte nos choix moraux. Twin Mirror sorti également cette année s’en sort globalement mieux, mais reste toutefois un thriller mineur.

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Cyberpunk 2077

Présenté à coups de grosses annonces, de trailers resplendissants et de Keanu Reeves en showcase à l’E3, Cyberpunk 2077 aura finalement payé le prix de son ambition. RPG ultra-light, le soft de CD Projekt est finalement une variante de Far Cry New Dawn dans un univers futuriste, certes réussi, mais aussi gras qu’une après-midi de blagues de Jean Marie Bigard. Reprenant les codes des open-world d’Ubisoft, les Polonais en magnifient également l’art du downgrade avec des versions Xbox One injouables et des version Xbox Series tout juste passables, le tout agrémenté de bugs visibles à chaque seconde de l’aventure.

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La sélection de Gattuso

This is the Zodiac Speaking

En voilà un qui m’a donné de sérieux maux de tête. Au sens propre. J’attendais beaucoup de cette enquête à forte composante narrative et d’un point de vue de l’ambiance et de l’écriture, This is the Zodiac Speaking est plutôt convaincant. Contrairement à d’autres joueurs, je n’ai d’ailleurs pas été choqué outre mesure par les graphismes du jeu qui certes très datés parvenaient à rendre justice à l’époque dépeinte. Mais j’ai cependant abandonné le jeu, parce qu’il est pénible, parce que l’infiltration est complètement ratée, parce que pointer un objet relève de la précision chirurgicale. Ajoutez à cela des choses qui méritent quelques explications et n’en ont pas, des bugs visuels à foison (tearing, clipping… Tout ce qui existe de mauvais en -ing), des plantages obligeant à refaire des chapitres entiers, le son qui se barre et que sais-je encore… Et vous avez l’une des grandes déceptions de 2020.

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Road to Guangdong

Encore un jeu narratif qui avait su capter mon attention lors de son annonce et au travers de ses diverses apparitions en images. L’idée d’un road trip à travers la Chine des années 80 et du développement de la relation grand-mère/petite fille sur fond de transmission de la mémoire familiale était un sujet qui me parlait beaucoup. Dans les faits le jeu est malheureusement mal fichu, pas très joli (mais à la limite on peut faire avec) et surtout terriblement mal rythmé. A force de toujours faire la même chose, le road trip prend des airs de chemin de croix. Dommage.

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Those who Remain

On poursuit dans le même genre d’attente/déception avec un jeu qui avait tout pour plaire sur le papier et qui s’est finalement révélé loin d’apporter la satisfaction attendue. Those who Remain part d’un bon postulat, dessine les contours d’une aventure captivante, pour finalement se perdre dans un déroulement archi-pénible. Combien de fois a-t-on dit qu’il ne faut jamais, ô grand jamais comme dirait Monsieur Manhattan, intégrer des ennemis et le principe de mort vite arrivée dans un walking simulator ? C’est une mauvaise idée, ça ne marche jamais. Ca détruit l’effort de narration. Quand on ajoute cela à une technique à la ramasse (le framerate -ou ce qu’il en reste- donne la nausée), il ne reste plus grand-chose de valable pour sauver Those who Remain.

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Five Dates

Mettons les choses au clair tout de suite, Five Dates n’est pas un mauvais jeu. Il a d’ailleurs reçu un accueil plutôt positif (parfois très enjoué) dans différentes rédactions. J’ai personnellement trouvé ce nouveau FMV de Wales Interactive plutôt intéressant sur le fond, bien réalisé ; mais à la différence des autres productions de la maison galloise notamment, il manque cruellement ici de finalité, de rebondissements, de petites choses qui font décoller le concept pour atteindre un niveau autre que celui de petit divertissement sympathique qu’il est. Contrairement à d’autres FMV pour lesquels j’ai cherché à obtenir un maximum d’embranchements scénaristiques, où j’ai joué au jeu des 7 différences, j’ai ressenti ici une certaine lassitude passée la deuxième conclusion (sur cinq possibles). Pas un mauvais jeu donc, mais un FMV dont j’espérais peut-être trop.

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Autobahn Police Simulator 2

Les mauvaises langues diront qu’il n’y a pas matière à être déçu d’un jeu dont on n’attendait rien. J’avais cependant quelques attentes vis-à-vis de Autobahn Police Simulator 2, moi qui apprécie toujours autant ce genre de jeu et garde en mémoire les excellents moments passés avec les jeux Alerte Cobra sur Xbox 360. Vous imaginez donc bien qu’à l’annonce d’un jeu dépeignant la vie de la police autoroutière allemande, j’ai foncé pour tester cela. Ce qui m’a le plus contrarié avec la finition absolument immonde du jeu, c’est que cela plombe les bonnes idées du soft. Parce que oui, il y a des bonnes petites choses et l’envie manifeste de proposer un vrai simulator policier. Les missions scénarisées, la possibilité de se livrer à toutes sortes de contrôles, les améliorations à débloquer font montre d’une envie de sortir du modèle très sobre et répétitif de la majorité des simulators. Malheureusement, le jeu est tellement laid, mal optimisé et difficilement jouable qu’il perd rapidement tout ce qui aurait pu le rendre sympathique aux yeux des joueurs.

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Autobahn Police Simulator test 2

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