Dossier

Resident Evil : Code Veronica : le mal aimé (2000)

Premier jeu de la saga à faire une infidélité aux consoles PlayStation, Resident Evil : Code Veronica est sorti en l’an 2000 sur la console de SEGA, la Dreamcast, avant de revenir sur PlayStation 2 en 2001 et de finir sa carrière sur Nintendo Gamecube en 2003. Un épisode qui aura donc bien voyagé et qui, en dépit de qualités évidentes (notamment en termes de scénario), aura eu du mal à convaincre.

Code Veronica s’inscrit dans la lignée des trois premiers épisodes et vient donc se placer trois mois après les évènements narrés dans Resident Evil 2 et 3. On retrouve Claire Redfield qui est partie à la recherche de son frère, Chris. Après une petite escapade à Paris, la jeune femme se retrouve sur l’ile pénitentiaire d’Umbrella. Là, elle se rend rapidement compte que la prison est à la solde du Virus-T et que des zombies occupent les lieux. De cette histoire réellement palpitante, le lore de la saga va clairement s’enrichir. On rencontre, durant l’aventure, la famille Ashford qui est l’une des familles fondatrices d’Umbrella, tandis que Chris Redfield et Albert Wesker font leur grand retour. Ce dernier est d’ailleurs tout à fait différent de celui que l’on a laissé pour mort à la fin du premier épisode. De nombreuses révélations sont faites durant la partie et le scénario se suit avec beaucoup de plaisir. LE gros point fort du jeu, assurément.

Sur le plan technique, la sortie sur Dreamcast a permis à Capcom de revoir le moteur de jeu en proposant un véritable moteur 3D. Du côté des nouveautés, par contre, c’est terriblement maigre puisqu’à part l’une ou l’autre possibilité de plus (notamment le fait de porter deux armes), le jeu calque son gameplay sur les opus précédents. Un choix logique qui n’en demeure pas moins classique. Peut-être était-ce là les premiers signes de fatigue de la saga, les signes d’un renouveau à envisager…