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Battlefield 4 to the floor

Pour son entrée en scène Battlefield 4 soigne ses effets et impressionne d’un point de vue visuel. Nouveau moteur oblige, il était inconcevable de ne pas chercher à écarquiller les yeux des gamers prêts à se lancer dans un conflit planétaire. Il faut avouer que le tout est impressionnant même si bien entendu on aurait aimé être encore plus bluffé par tous ces effets pyrotechniques. Dès les premières minutes le ton est donné, c’est beau, c’est efficace mais il ne faut pas oublier que nous sommes au portes de la next gen et que nous en attendions, plus il faut l’avouer.

Passé les détails purement visuels l’accent est mis sur les zones de combats qui se trouvent être dynamiques et très agréables à jouer. On prend plaisir à évoluer dans une zone où tout s’écroule autour de nous. La mise en scène est donc le point fort de la campagne solo qui est malheureusement très courte et assez répétitive. Lançons de suite le pavé dans la marre, le solo n’est pas le point fort du titre. La faute à de nombreuses ficelles usées de façons trop répétées dans les FPS de ce type. On n’avance pas dans le jeu, on ne fait que passer des scripts pour passer à la scène suivante. Il est même arrivé durant ce test que nous allions trop vite pour l’activation des scripts, résultats des courses : des alliés qui restent sur place et des ennemis qui n’apparaissent plus. Sur la fin du jeu une zone est même magique et fait apparaitre des ennemis à l’infini. Si l’on n’avance pas on affronte l’armée magique des ennemis éternels. Ces quelques détails gênants passés on peut profiter d’un solo intéressant mais très clairement en dents de scie. Certaines missions, notamment les passages en tanks, souffrent d’un rythme poussif tout en partant d’un bon postulat de départ au niveau de la typographie des cartes de jeu.

Battle solo

La durée de vie du titre pourra une fois de plus faire sourire puisque six heures suffiront pour venir à bout de la trame principale. Je passerai ici volontairement le scénario sous silence tant celui-ci n’est qu’un prétexte à tout ce pan pan boum boum et tant il se révèle être farfelu. L’escouade dont vous faites partie se compose principalement de trois personnes, vous donc, ainsi que deux compagnons d’armes pour le moins sympathiques et patriotiques. Il est possible de donner des ordres pour faire attaquer des unités en particulier par ses camarades. Une option sympathique mais toutefois assez inutile tant les ennemis ne représentent pas une menace durant toute la campagne. L’Intelligence Artificielle n’atteint ici malheureusement pas de sommets et il est aisé de se débarrasser des hordes d’ennemis plus ou moins bien cachés dans ces immenses arènes de jeu. les ennemis et vos alliés se livrent une guerre à moitié imaginaire pendant qu’il vous suffit de tuer les survivants. On aurait aimé un solo plus riche ou détaillé mais nous ne le cachons pas, c’est pour ses modes multijoueurs que ce Battlefield 4 est attendu.

Multi Battles

En multi on retrouve donc les modes conquêtes, la guerre à grande échelle. Domination, le mode conquête dans de plus petits espaces, Ruée, qui voit s’affronter deux équipes, une qui attaque et qui doit capturer des points le plus vite possible face aux défenseurs, Désamorçage se fait s’affronter deux équipes dont l’une doit poser une bombes et l’autre empêcher cet acte terroriste (vous avez dit Counter Strike ?). Anéantissement est le mode le plus frais, puisqu’il y faut récupérer et transporter une bombe chez l’ennemi, très rigolo à jouer et assez technique. Le dernier mode Deathmatch en équipe, fait s’affronter comme son nom l’indique, deux équipes de façon classique. Deux nouveaux modes donc plus ou moins techniques mais cependant très agréables. La dizaine de maps disponibles nous transporte en de nombreux points du globe et le tout apporte pas mal de variétés. Bien entendu la plupart sont issues du solo.

Ce qui fait le charme de la série Battlefield c’est aussi la conduite de véhicules, ici on pourra se déchainer au volant d’une voiture, aux commandes d’un tank, d’un hélicoptère, d’un avion, d’un bateau ou encore d’un scooter des mers. Seuls les avions ont changés puisqu’on ne peut plus les prendre que via le menu. Exit les phases parfois laborieuses de décollage souvent très drôles car ratées. Quatre classes sont disponibles de base tout en sachant qu’elles sont personnalisables à souhait. Il est donc possible de se faire un personnage touche à tout assez polyvalent pour être efficace face à n’importe quelle menace. Et oui sur un champ de bataille il faut savoir faire face à toutes les situations.

Multi battles ²

Du multi quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Outre la spécialisation possible de son personnage via une arborescence de compétences déblocables au fil du jeu, il est possible de devenir commandant une fois arrivé au niveau dix. Ce mode est disponible en conquête, ruée et anéantissement. Le commandant (un par équipe) peut placer des drones, des attaques électro-magnétiques et ravitailler ses coéquipiers. Ce mode, hérité de Battlefield 2 a le mérite d’apporter une vision plus stratégique des affrontements. En définitive le seul reproche que l’on pourrait faire à ces modes multijoueurs c’est le manque de véritable nouveautés qui nous fait penser que ce titre est plus un gros DLC de Battlefield 3 qu’une véritable suite. Tout en restant dans la plus pure tradition de la série, le multi est plus que correct et ravira à coup sûr les joueurs. Il faut tout de même noter que la grande nouveauté de changement dynamique du terrain nommée Levolution peut désarçonner les joueurs quand par exemple un petit malin vient d’exploser une tour importante de la carte dès le début de la partie. La plupart du temps donc, les joueurs détruisent tout dès le début et la partie peut ensuite commencer comme si de rien n’était. La fonctionnalité Levolution, une bonne idée mais qui se verra sans doute patchée dans les mois à venir.