Test : Omen of Sorrow sur Xbox One
Présage de chagrin
Hadokeennnnn !
Les jeux de baston en 2021, jeu de niche ? Il y a quelques années en arrière, le versus fighting avait une place de choix dans les vidéothèques de beaucoup de gamers. En remontant encore plus loin dans les salles d’arcade, Neo GEO ou Capcom pour ne citer qu’eux, étaient les rois du ring. Chaque nouvel opus de Street fighter ou King of Fighters était un évènement. Aujourd’hui que reste-t-il de cet héritage ? Nous avons dans la catégorie poids lourd Mortal Kombat et dans la catégorie poids plume Omen of Sorrow.
Chapter 1 : Attack
Le jeu débute sur une interface simple et austère bien connue dans le VS fighting. Mode arcade, survie, mode entrainement, duel en ligne… Le mode histoire ? Non. Pourtant présent sur les autres supports. Le décor est planté, l’atmosphère du titre est très sombre. Le roster est composé de monstres issus de la littérature d’horreur. Vampire, loup-garou, un cavalier sans tête, mais seulement 12 personnages, ça ne fait pas beaucoup. Peut-être dans un futur proche l’ajout de DLC, comme le veut la coutume, prolongera de quelques heures l’expérience ?
Manette en main, le gameplay semble rigide. Un passage par le mode entrainement s’impose, où on peut découvrir que chaque personnage possède plusieurs coups, seulement 6 boutons si on compte la prise au corps et le déclanchement de la jauge EX. En passant beaucoup de temps sur le mode training et en ajustant les options de combat on se rend compte que cela s’avère assez difficile à maitriser. L’absence de tutoriel et de mode histoire pourtant essentiels pour que chacun puisse voir les possibilités des combattants, manquent vraiment à l’appel pour les débutants et joueurs occasionnels.
Chapter 2 : Combo Breaakerrrrrrrrrrrr
Enchainement, frappe ultime et coups spéciaux sont là et cela respecte finalement trop le cahier des charges du genre. Pas de prise de risque à l’horizon, à part un système de jauge de santé qui peut se régénérer selon l’agressivité des joueurs. Graphiquement certains stages sont bien réalisés, mais l’ensemble reste en dessous des standards du genre. Les personnages sont toutefois bien modélisés et chaque protagoniste a son stage qui lui est dédié. Une ruelle de Londres, un laboratoire de savant fou…
L’ambiance musicale est ponctuée par des titres très métal ou techno selon le stage. Pour le mode online, le jeu venant de sortir, il n’y avait pas de joueurs présents sur les serveurs. Une fois de plus le titre colle aux concurrents avec des parties en classés ou rapides. Le mode duel est amusant, de quoi occuper quelques soirées entre potes sur votre canapé.
+
- Ambiance horrifique bien retranscrite
- L’originalité des personnages
- Galerie d’artworks hyper complète
-
- Trop classique
- 12 personnages seulement
- Graphiquement très moyen
- Mode histoire aux abonnés absents