Dossier

La sélection d’Ed Warner

Top 3

3. NieR : Automata
Tout a été dit sur le jeu de Yoko Taro. S’il n’a pas le souffle désuet de son prédécesseur, Automata reste aussi mieux foutu et infiniment plus attirant au premier regard – et ce malgré une technique assez médiocre vu les standards d’aujourd’hui.

Le procédé de répétition pour avoir toutes les fins est discutable, mais la classe de 2B et la démesure de la bande-son savent user de leur charme pour justifier quelques heures de plus à la manette.

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2. Forza Horizon 4
Oui, la recette s’essouffle un peu, à force de bonne humeur un peu lourdingue et d’une structure globale inexistante, le jeu s’employant « juste » à vous maintenir occupé en saupoudrant sa carte d’icones multicolores et en récompensant aléatoirement la moindre activité.

S’il n’est pas sûr qu’on signe sans réfléchir pour une cinquième sortie dans les mêmes conditions, Horizon reste une – si ce n’est la – raison d’avoir une Xbox One (X).

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1. Dead Cells
Au sortir d’une longue phase d’accès anticipé qui a immédiatement laissé imaginer un énorme potentiel, Dead Cells s’est finalement posé en rogue ultime.

Superbe et parfaitement animé, riche mais adapté aux (relativement) courtes sessions, respectueux de ses références mais tellement moderne, Dead Cells doit trôner en bonne place sur vos disques durs. Si vous ne l’avez pas encore, qu’attendez-vous ?

Flop 3

3. Red Dead Redemption 2
Pour sûr, la Xbox One X a la plus belle version, en attendant le PC. Pas de souci, les panoramas sont plus dingues les uns que les autres. On peut s’y perdre une centaine d’heures sans en voir le bout, c’est indéniable.

Cela étant dit, les missions « à la Rockstar » sont les mêmes depuis l’époque PS2, la maniabilité est ubuesque et l’histoire (convenue) est handicapée par des premiers rôles mal dégrossis. C’est beaucoup, pour un chef d’œuvre autoproclamé.

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2. Sea of Thieves
Comme beaucoup de titres ces dernières années, Sea of Thieves s’est lancé sur la promesse d’une recette inédite et d’un contexte rafraîchissant, mais en oubliant d’assurer le service minimum en termes de finition et de contenu.

Comme Destiny ou The Division avant lui, le titre de Rare a trop vite abattu ses cartes et n’aura finalement pas convaincu grand-monde, en dehors des indécrottables chasseurs de trésors. Le studio cravache désormais pour rattraper son retard, mais ça risque d’être difficile.

1. Microsoft
Si le constructeur assume généralement quand il se trompe, le fait qu’il continue à faire beaucoup d’erreurs (Windows 8, Zune, Windows Phone, Surface…) inquiète d’autant plus qu’il engage généralement ses suiveurs dans une cascade de dépenses sans suite. Parmi les tentatives de rattraper le lancement raté de la One, le Game Pass séduit forcément. L’initiative est-elle amenée à exister sur la prochaine Xbox ? Même question pour le Play Anywhere, qui ravit forcément les possesseurs de gros PC mais qui dévalue tout de même fortement l’intérêt de la console elle-même en tant que complément.

Au milieu de tout ça, la gestion de la rétrocompatibilité (360 et surtout Xbox OG) questionne, quand les concurrents s’activent pour sortir des « classic mini » pas toujours bien pensées. On aimerait plus de clarté, et peut-être une ristourne sur un service Xbox Live Gold dont on peine à percevoir la réelle plus-value. Et si Microsoft s’active pour étoffer son catalogue d’exclusivités, certains achats laissent songeur et le futur immédiat ne fait pas rêver. On ne doute pas de la bonne volonté de Spencer et de ses ouailles, mais il y a du boulot !

• La sélection de Careiro (page 2)
• La sélection de Creasy Buscemi (page 3)
• La sélection d’Ed Warner (page 4)
• La sélection de Gattuso (page 5)