Bilan 2019 : le Top et le Flop de la rédaction Xbox-Mag
Press Select
Le classement de Creasy Buscemi
Top
Metro Exodus
Conclusion (?) des aventures du mutique Artyom, Metro Exodus est et restera l’une des aventures les plus marquantes de la gen’ actuelle. Poussant l’immersion et le voyage jusqu’à des niveaux rarement atteints, le soft des Ukrainiens de 4A Games n’aura pas démérité son 5 sélection gratifiée dans son test et dans lequel je vous explique déjà tout ce qu’il faut savoir sur cette réussite magistrale, désormais disponible sur le Xbox Game Pass.
Resident Evil 2
Un remake dans le peloton de tête, ou l’art de récompenser la flemmardise artistique ? Pour penser ça il faudrait n’avoir jamais joué au Resident Evil 2 original ou bien être d’une grande mauvaise foi, tant le jeu de Capcom se permet de reprendre les bases d’un jeu culte de 98 pour en faire un nouveau standard 20 ans plus tard. C’est magnifique, étoffé dans son contenu et il propose un gameplay totalement remis à jour, qui permet d’allier la modernité de celui des épisodes récents tout en reprenant le feeling des épisodes fondateurs. Les pas de Mister X résonneront longtemps dans ma tête, probablement remplacés d’ici quelques mois par ceux du terrifiant Némésis de l’épisode 3.
Lire le test de Resident Evil 2
The Outer Worlds
Aussi enthousiasmant que réellement inquiétant lors de son annonce, le retour au RPG en 3D par Obisidian, après un détour un peu longuet vers le C-RPG et le financement participatif, est une réussite quasi intégrale. Licence neuve, ambiance SF originale et humour omniprésent opèrent immédiatement dans un jeu qui reprend les bases parfaites de Fallout New Vegas pour concevoir un jeu certes moins ambitieux et plus tassé, mais toutefois ultra rafraîchissant à l’heure ou Bethesda préfère se concentrer sur la construction et le social que sur l’aspect roleplay dans ses productions maisons. J’attends désormais de retourner dans cet univers passionnant, dans un premier temps via des DLC et ensuite -je l’espère- via une suite profitant de l’ambition retrouvée par Xbox Game Studios.
Coup de Cœur
The Last Door
Si le point-n-click survit toujours grâce à la passion de quelques studios, principalement européens, force est de constater que ce genre phare a eu du mal à survivre à son évolution vers le film interactif. The Last Door a donc le double mérite de faire le choix jusqu’au boutiste de revenir aux prémices du genre, de par son style graphique en pixel art d’une part et de ses contrôles au curseur de l’autre. Force est de constater qu’au-delà du simple hommage, le titre se place immédiatement au panthéon des meilleures réussites du genre. Profitant d’une histoire passionnante, très long mais jamais ennuyant et surtout rempli d’énigmes, de personnages et de lieux différents à visiter, le jeu de The Game Kitchen est une véritable bouffée d’air frais pour le fan délaissé du genre et l’amoureux d’histoires aussi tortueuses que torturées.
Flop
Contra Rogue Corps
Que dire de plus que ce que j’ai déjà dit dans mon test gratifiant ce retour aux armes de Contra d’un 1/5 ? Rien, si ce n’est qu’on aura difficilement vu plus grand cas d’école en matière de projet mal pensé et mal branlé. On pourrait excuser l’extrême laideur du jeu s’il ne profitait pas en plus d’une campagne totalement infaisable en solo, totalement déserté en ligne et surtout d’une latence dans les contrôles qui pousseraient le plus zen des profs de yoga à commettre un meurtre de masse. A ranger au fond d’un carton au côté du DVD du Contrat avec Arnold Schwarzenegger.
Rage 2
Encore un jeu subi pendant de nombreuses heures afin de pouvoir vous rédiger le test le plus complet et exhaustif possible. Si les premières heures de Rage 2 peuvent faire illusion grâce à son gameplay impeccable et réellement plaisant, on déchante rapidement devant un open-world copié-collé sans passion et pourri par les pires tares du genre. Pire encore : la paresse totale de la campagne, limitée à une poignée de missions et se permettant le recyclage de boss jusqu’à l’écœurement. Son passage sur le Xbox Game Pass peut néanmoins permettre de s’amuser quelques heures à moindre frais, en abrégeant ses souffrances sans l’obligation d’aller au bout.
Wolfenstein Youngblood
Avec la surexploitation de la licence Wolfenstein, Bethesda nous gâte cette année en plaçant 2 titres sur le podium des plus grosses croûtes de l’année. Jeu caméléon, soi-disant jouable en solo, mais uniquement pensé pour la coopération, Youngblood propose le minimum syndical en termes de contenu scénarisé et se permet un remplissage de missions aléatoires qui ferait passer les jeux procéduraux pour des merveilles de level design. Une fois de plus le gameplay fait illusion le temps de l’introduction, mais on déchante rapidement devant une telle paresse artistique et l’impression de se forcer pour progresser. Le générique de fin devra se mériter face à un boss final aussi pénible que frustrant, totalisant à lui seul près d’un cinquième du temps total de jeu sur une partie en solitaire.