Dossier > Nos Top & Flop 2015
2016… Nous y sommes enfin ! Après une année 2015 qui s’est révélée être une très belle année avec de belles surprises (Ori & the Blind Forest, Life is Strange, Mad Max …) et quelques gros jeux qui n’ont pas été à la hauteur de nos espérances (Batman, Fallout 4, MGS V et d’autres). L’équipe Xbox-Mag (rédaction et modération) a donc décidé de se lancer dans un bilan résumant nos TOP et nos FLOP de l’année 2015 avant de dévoiler vos choix qui arriveront dans quelques jours. Xbox-Mag proposera également un dossier (comme l’an passée) sur nos attentes de 2016 avant de proposer les vôtres. Quels sont donc nos jeux préférés de l’année ? Quelles sont nos déceptions (qui ne veulent pas dire que le jeu est mauvais, bien au contraire) de l’année 2015 ?
Ps : Comme vous pouvez le remarquer, certains jeux possèdent un lien cliquable qui mène directement sur notre test du jeu en question.
Matfer
Top :
- The Witcher III – Wild Hunt : Je l’attendais comme le messie depuis le jour de son annonce (et même après avoir terminé The Witcher 2 : Assassins of Kings). Avec cette conclusion magistrale, CD Projekt a mis une grosse baffe dans la gueule des développeurs bien connus pour leurs RPG open world (Bethesda pour ne pas le citer) en montrant qu’il est possible de raconter une histoire solidement ficelée (même si les quêtes principales ne se valent pas toutes) tout en proposant un monde immense, d’une beauté à toute épreuve. Nul doute que The Witcher 3 est devenu le maître étalon du genre. Reste à savoir si les développeurs concernés s’en inspireront pour leurs prochaines productions.
- Ori & The Blind Forest : C’est simple : Ori a réussi à se hisser tout en haut de mon hit-parade des jeux dématérialisés (en comptant les jeux Xbox Live Arcade) sur Xbox, détrônant du même coup Mark of the Ninja. Si le gameplay de ce dernier reste plus profond et plus précis qu’Ori, il ne propose pas un scénario aussi accrocheur que celui-ci. Sans oublier que la bouille si mignonne d’Ori et les magnifiques panoramas proposés par le jeu ont parachevé le travail des développeurs de Moon Studios qui ne compte aucune fausse note.
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J’ai envie de citer Microsoft qui m’a particulièrement impressionné tout au long de cette année. Certes, au niveau des jeux, il aura fallu attendre l’été – Ori mis à part – pour profiter des premières exclusivités marquantes. Ce qui fait que cette année 2015 ne restera pas dans mes annales quoiqu’en dise le constructeur américain. Mais là où il a fait très fort à mon goût, c’est sa façon de redresser la barre et c’est sans doute cette année que l’impact de l’arrivée de Phil Spencer à la tête de la division Xbox a porté ses fruits. Rendez-vous bien compte : nous avons vécu le retour de Rare via un Rare Replay qui a fait jubiler les fans de la première heure et un projet totalement inédit (Sea of Thieves) qui nous fait déjà saliver. Nous avons également l’annonce de ReCore, celle de Halo Wars avec LE maître des jeux de stratégie aux commandes, le reboot alléchant de Gears of War. Toutes ces annonces démontrent bien que le nouveau maître des lieux a bien compris les attentes de la communauté Xbox et, sauf accident, cela devrait se poursuivre dans les années à venir.
Là où le constructeur américain a fait fort : c’est de proposer une nouvelle interface qui fait (presque) l’unanimité et cela, avec le choix fort d’abandonner pour de bon Kinect. Cela fera forcément râler ceux qui appréciaient naviguer à la main et à la voix mais le périphérique était – quoiqu’on en dise – un boulet que Microsoft a bien fait de se débarrasser. La nouvelle interface a également validé la nouvelle orientation de la firme : faire de la console l’élément central du salon. A l’avenir, nous pourrons, grâce à la rétrocompatibilité – bénéficier des meilleurs jeux Xbox 360 directement sur notre Xbox One. Et pourquoi pas (soyons fous !) les jeux Xbox première du nom et les jeux PC à long terme ?
Il ne faut pas non plus oublier que 2015, c’était aussi l’année de Windows 10. Que Microsoft ait pu mener à bien autant de projets différents en même temps (Surface Pro 4, Windows Mobile 10, Surface Book, Xbox One) est proprement impressionnant. D’autant plus que tous ces projets sont intimement connectés par le biais de Windows 10. Sachant qu’à ce jour, le dernier OS de Microsoft est installé sur plus 200 millions de périphériques différents, peut-on s’attendre à voir de plus en plus de développeurs s’intéresser aux différentes plateformes et donc par ricochet à la Xbox One ? Espérons-le !
Flop :
- Certes, j’ai apprécié des jeux tels que Rise of the Tomb Raider, Halo 5 : Guardians, Mad Max pour ne citer qu’eux ou encore State of Decay : Year-One Survival Edition ou Gears of War : Ultimate Edition (qui ne sont pas «vraiment» sortis cette année). Mais ils ne sauvent pas pour autant une année 2015 que j’ai trouvé globalement faiblarde. Pas au niveau de la qualité puisque les jeux suscités ne déçoivent pas mais là où le bât blesse, c’est au niveau de la prise de risque. Pour faire simple, j’ai eu l’impression – en dehors de The Witcher 3 et Ori – de refaire les mêmes jeux que j’ai pu faire dans les années précédentes. Oui, ils sont plus réussis que leurs modèles/prédécesseurs mais cela n’empêche pas que le manque de nouvelles franchises a été des plus criants cette année… Un vent de fraîcheur aurait été la bienvenue. J’espère que 2016 s’inscrira dans cette optique ! À vue de nez, c’est mieux parti…
Real-Spawn
Top :
- Ori & The Blind Forest : Le meilleur jeu de 2015 fut un Metroidvania hyper maîtrisé et challengeant, doté d’une direction artistique à tomber, d’une ambiance sonore envoûtante et d’un gameplay à la fois efficace et novateur, particulièrement dans tout ce qui touche aux déplacements du personnage principal. Ce titre poétique a de plus la bonne idée de ne jamais perdre le joueur dans sa gigantesque carte, tout en racontant une histoire simple portée par des caractères attachants et mystérieux. Un chef d’œuvre.
- Rise of the Tomb Raider : Avant que l’on ne me jette des cailloux, je tiens à signaler que je n’ai pas eu le temps de trop avancer dans Witcher 3, la faute une panne dans ma motivation et à des menus ridiculement compliquées pour un jeu console. Du coup, en terme de plaisir pur de jeu, Rise of the Tomb Raider vient s’initier à la deuxième place de mon top personnel. Beau, complet, long, le titre de Crystal Dynamics reprend les bases de sa grande-sœur pour améliorer ce qui pouvait encore l’être, comme par exemple tout ce qui touche aux tombeaux. Plus centré sur l’exploration que l’action pure, le gameplay est ici au centre des attentions, diminuant de ce fait le nombre de scènes très scriptées «wow-isantes» . Le joueur peut en tout cas s’amuser à la jouer infiltration pour de bon, ou tirer sur tout ce qui bouge comme dans le précédent, le tout avec un système d’évolution des armes et de l’équipement basé sur la recherche de matériaux divers et variés. Un trip à vivre en difficulté «survivant» sinon rien, qu’on se le dise.
- Killer Instinct Saison 2 : Mon outsider à moi qu’il serait impossible de ne pas citer. Iron Galaxy avait pourtant une pression monstre : le studio devait continuer les excellentes bases laissées par Double Helix tout en écoutant les (nombreux) retours des fans. Mission réussie. La saison 2 de Killer Instinct livre un roster fait d’anciens réussis (TJ Combo et Maya en tête) et de petits nouveaux très intéressants à faire combattre (particulièrement Kan-Ra et Hisako). Iron Galaxy a de plus ajouté des «fatalités» liés aux stages, de nouveaux modes d’entraînement et icônes d’interface afin d’aider à mieux comprendre les combats et le système de breaker, ainsi que le mode Shadow Lab, permettant de créer son fantôme de joueur pour l’envoyer combattre sa liste d’amis, à la manière d’un drivatar de Forza. Terrible.
Flop :
- White Night : Le jeu indépendant qui voulait devenir la nouvelle référence du survival-horror à l’ancienne, époque Alone in the Dark de Raynal en tête, n’a finalement pas respecté ses promesses, malgré une direction artistique remarquable. La faute tout d’abord à un gameplay contraignant pouvant aller jusqu’à l’arrêt du jeu en cas de mauvaises gestions de la seule ressource de l’aventure : les allumettes, pour s’éclairer. Chaud. Le scénario est quant à lui dépeint dans de trop nombreux documents, si bien qu’au final, on peut vraisemblablement se demander si l’on a plus joué ou lu, dans White Night. Enfin, les ennemis peuvent tuer en une seule fois en apparaissant soudainement devant le héros, ce qui est frustrant, même si cela peut être perçu comme un hommage au genre. Parfois, mieux vaut laisser au passé ce qui lui appartient.
Gattuso
Top :
- Life is Strange : Une belle aventure dans un univers d’ordinaire bien peu exploité. Le jeu de DONTNOD vaut surtout pour ses personnages, portés par une héroïne attachante, parfaite en tous points ; sans oublier non plus une ambiance toute en douceur, très bien mise en valeur par la direction artistique et la bande-son. Même si l’on peut lui reprocher une qualité technique moyenne et un final qui manque un peu d’ambition, Life is Strange est assurément l’un des jeux de l’année 2015 sur les deux consoles de Microsoft.
- Divinity Original Sin : L’année a été chargée en jeux d’aventures et par sa richesse et le soin qu’il a apporté à chaque détail, sur le fond comme sur la forme, le jeu de Larian s’impose comme un incontournable sur Xbox One. Certes difficile à appréhender car pas franchement avare en chose à faire, à voir et à entendre, Divinity Original Sin est la preuve s’il en fallait une que le RPG «à l’ancienne» peut encore parvenir à nous émerveiller.
- Transformers Devastation : Un peu trop court, pas forcément très beau, bref, imparfait. Le Transformers made in Platinum Games est néanmoins à la hauteur de la réputation du studio quand il s’agit de créer des beat’em all nerveux et jouissifs. Ce mélange plus subtil qu’il n’y parait, entre ambiance 80′s et affrontements brutaux est un régal pour tout bon amateur de beat’em all.
- Wolfenstein – The Old Blood (à égalité) : Le stand alone du déjà très bon The New Order permet de se replonger pour quelques heures dans l’ambiance atypique de Wolfenstein. Aussi long que la partie solo de 99% des autres FPS, The Old Blood parvient en plus à proposer une aventure bien rythmée et encore plus agréable à prendre en main que The New Order. La partie infiltration est encore une fois à ranger au fond du placard mais pour le reste, c’est du tout bon.
Flop :
- Need for Speed : Superbe, plutôt agréable à prendre en mains, Need for Speed est pourtant une petite déception de l’année 2015. La faute à une IA qui semble elle aussi vouloir fêter les 20 ans de la Playstation en affichant une conduite mêlant la trajectoire d’un Ridge Racer et la finesse d’un Destruction Derby. En ajoutant à cela une ville aussi vivante qu’un village Moldave en janvier, on a ici un Need for Speed qui peine à revenir au niveau de Most Wanted (2005) et autres Underground. La prochaine fois sera peut-être la bonne ?
- Fallout 4 : Pas un flop au sens premier mais la sensation de jouer à quelque chose qui aurait pu (dû) être nettement mieux achevé. La recette Bethesda en matière d’exploration ne change pas et offre toujours de bonnes sensations. Le volet dédié à la personnalisation des campements est certes mal fichu du côté de la prise en mains mais il est néanmoins difficile de pas prendre un certain plaisir à jouer aux Sims version terres dévastées. Ce qui est vraiment regrettable finalement mais suffit à faire de Fallout 4 une petite déception, c’est la qualité de l’écriture. Tout cela manque bien de fond et peine à ne serais-ce que titiller l’excellent travail d’Obsidian sur New Vegas ; on peine à s’immerger par le dialogue et la pertinence des quêtes. Dommage de ne pas avoir capitalisé sur le savoir-faire d’Obsidian pour créer des univers riches, tantôt graves, tantôt drôles mais toujours justes.
- Pas de n°3 à donner. J’ai eu envie de mettre Mad Max auquel je suis en train de jouer mais cela repose sur des impressions vraiment très personnelles. Je n’aime pas les combats à la Batman et ce genre d’open world, mais ça ne suffit pas je pense à en faire un «flop».
NrV XeNoN
Top :
- Ori & The Blind Forest : Pour moi grosse c’est une grosse surprise. Je l’ai suivi d’un œil très lointain n’étant pas grand adepte du genre en temps normal. Sur un coup de tête (et un creux vidéo-ludique à ce moment), je me suis dit «Allez, tout le monde en dit du bien, on va voir ce que ça donne». Et je pense que c’est le meilleur choix que j’ai fais dans l’univers vidéo-ludique cette année. Un univers poignant, un gameplay au poil avec une difficulté progressive, mais pour autant pas insurmontable et surtout des personnages ultra attachants. Encore, s’il vous plait ?
- Rise of the Tomb Raider : Je l’attendais celui-ci! Déjà charmé parce que j’avais pu en testé a la Paris Games Week, la jolie Lara s’est fendue d’un nouvel épisode impressionnant. Scénario qui m’a captivé, Gameplay au poil, panoramas a couper le souffle (même si le jeu était occasionnellement bridé pour permettre la fluidité, ça m’a pas dérangement plus que ça). J’ai pris mon pied au cours des nouvelles aventures de notre Rambo à nous !
- Batman – Arkham Knight : C’est un peu mon tube de l’été à moi! J’avais adoré l’épisode 1 sorti sur la 360 (Arkham Asylum) puis la série a mal tourné selon moi. On est tombés dans cette manie de nous noyer sous la charge de trucs à faire et j’ai vraiment eu du mal a rentrer dans Arkham City par exemple. Pour autant j’ai acheté le jeu! (Quelqu’un a parlé d’effet Batmobile?) Idem, en un week-end j’ai dévoré le jeu tellement je l’ai trouvé prenant ! Histoire intéressante, visuellement bluffant, batmobile vraiment fun et quêtes annexes présentes en quantité suffisantes et qui donnent envie d’être faites (sauf les trophées de l’Homme Mystère, ce qui m’empêche de voir une fin alternative!)
Flop :
- Assassin’s Creed Syndicate : J’ai eu l’occasion de tester le jeu, et ça m’a évité l’achat. Plus rien de nouveau. Maintenant, c’est comme FIFA ou COD. Un par an. Ubisoft, s’il vous plait. Arrêtez vos bêtises, planchez sur un truc un vrai, dans un univers intéressant (parce que personnellement, je n’accroche vraiment pas), des personnages charismatiques, parce qu’il n’y en a pas un qui arrive a la cheville d’Ezio et qu’Ubisoft améliore l’IA, que ce soit en combat ou sur les phases d’infiltrations. Cela en devient ridicule en 2015!
- Star Wars Battlefront : Oh la belle déception! La plus grosse de l’année! J’attendais beaucoup de ce jeu, et je suis reparti sans rien. J’ai simplement joué a la bêta, et cela m’a suffit pour me dire «Oh, non, tu n’achèteras pas ça!». J’ai trouvé le jeu mou, mal équilibré, et absolument pas fun. Alors oui, l’ambiance et l’univers. Mais si c’est pour jouer comme un dingue pendant une semaine et lâcher le jeu après, cela ne vaut pas le coup. Et quand je vois le season pass a 50€…
- Fallout 4 : C’est un Flop qui n’est pas réellement un flop. J’aime bien le jeu en soit, mais il y avait le potentiel pour faire vraiment mieux. Après c’est du Bethesda, toujours la même recette, mais j’aurais aimé avoir déjà ne serais-ce que moins de bugs et ralentissement!
Careiro
Top :
- Life is Strange : J’attendais ce jeu, mais je ne m’attendais pas à un jeu aussi génial. Life is Strange est-ce que l’on pourrait nommer un chef-d’œuvre vidéoludique ! Il prouve que le Jeu Vidéo est un Art. Le jeu nous emporte avec lui dans les folles aventures de Max et Chloé et nous ne pouvons que s’attacher aux personnages. Le jeu propose des rebondissements, des références à la culture populaire. Life is Strange c’est également une direction artistique fabuleuse et une bonde sonore magistrale et de l’émotion. Life is Strange est mon GOTY 2015. Dontnod aura fort à faire pour proposer quelque chose d’aussi puissant, mais mon regard est directement tourné sur Vampyr, la prochaine production du studio français. Life is Strange est un véritable coup de cœur.
- Rise of the Tomb Raider : Fort d’un bon reboot Unchartesque dans une ambiance à la Lost, notre belle Lara Croft rempile pour une seconde aventure en exclusivité (temporaire) sur Xbox One et que c’était bon ! Certes Rise of the Tomb Raider ne révolutionne rien, mais il bonifie tout et cela change clairement la donne. Avec une histoire mieux rythmé, une ambiance bien plus «Indiana Jones» et des phases de plateforme plus présente, cette suite bénéficie d’un gameplay bien plus maîtrisé tout en ajoutant quelques objets et capacités bien utiles. Ajoutons à cela un monde plus ouvert, moins linéaire en permettant notamment l’infiltration et nous obtenons un titre bien meilleur. Graphiquement le jeu est très joli, le Tress FX fait des merveilles avec la chevelure de Lara et même Alice David s’est amélioré à la VF. Il n’y pas grand-chose à redire, Rise of the Tomb Raider est une suite maîtrisée et très appréciable. Petite mention spéciale à ce générique finale avec cette musique géniale.
- Game of Thrones : En tant que fan de la série TV je ne pouvais clairement pas passer à côté de ce jeu malgré les critiques négatives. Oui le jeu n’est pas joli (en dehors de quelques plans) et la direction artistique du titre ne sauve pas la partie technique avec notamment des animations indignes. Il aurait été génial de voir Telltale Games profiter de la présence de certains acteurs pour proposer un projet énorme : Graphismes «réalistes» pour coller au mieux avec la série, VF afin de profiter pleinement de ce «film interactif». Malheureusement ce n’est pas le cas. Alors après tant de critiques, pourquoi il est présent dans ce TOP ?Tout simplement parce que je n’ai pas lâché la manette. Un épisode par jour afin d’en profiter pleinement. Il y a moins de gameplay c’est un fait, mais c’est une bonne chose par rapport à The Walking Dead qui proposait des phases d’exploration sans utilité. Ici le rythme est digne de la série, tout s’enchaîne très rapidement et quelques soient nos décisions (dont certaines très compliqué à prendre en pesant le pour et le contre) nous devons faire face à ce qu’est Game of Thrones : Les gentils ne durent jamais longtemps et nos chouchou ne vivent jamais des jours heureux. C’est la dure réalité de Game of Thrones et j’attends la suite avec impatience ! J’ai longuement hésité avec The Witcher III : Wild Hunt mais mon côté ‘fan de la série’ l’a emporté. C’est mon petit plaisir coupable de l’année.
Flop :
- Batman – Arkham Knight : Après un épisode réellement sous-côté (malgré le peu d’apport de nouveauté) notamment du point de vue de son histoire, Warner Bros. Games Montréal laisse Rocksteady (auteur de Batman : Arkham Asylum et Arkham City) reprendre les choses en mains pour un titre uniquement pour les consoles de nouvelles générations et avec l’arrivée de la Batmobile. Moteur graphique de haute volé, nouvelles animations, nouveaux gadgets, narration digne des films de Nolan. Tout aurait été dans le meilleur des mondes si Rocksteady n’avait pas mis la Batmobile au cœur du jeu tout en sacrifiant ce qui faisait la force des Arkham : Les combats de Boss. Ici nous auront droit à des combats de tank, des combats de tank et des combats de tank même contre des adversaires redoutables au corps à corps. Notons d’ailleurs que l’identité de l’Arkham Knight ne restera pas longtemps secrète pour les fans de la chauve-souris. Un énorme potentiel infecté par une nouveauté trop mise en avant tout le long du jeu. Batman : Arkham Knight restera un très bon jeu mais qui soufrera de la comparaison de ses aînés.
- Metal Gear Solid V – The Phantom Pain : MGS V et moi c’est une drôle d’histoire (tout comme la saga comme vous avez pu le remarquer avec notre rétrospective ‘Metal Gear Replay‘). J’aime ce jeu autant que je le déteste. C’est simple, je m’attendais à un chef-d’œuvre pour ce final d’Hideo Kojima et malheureusement ce n’est pas le cas. Graphiquement le titre est vraiment beau et tout ceci est renforcé par les (trop rare) cinématiques. Ajoutons à cela un gameplay ultra complet et une grande liberté d’action dans de grandes zones à risques et des personnages charismatiques et des Boss qui en imposent (avec un combat final dans l’acte 1 qui restera dans l’histoire de la saga). La bande sonore bien que discrète n’est pas en reste et le titre se permet plusieurs références qui feront plaisir aux fans de la saga. Malheureusement tout n’est pas rose et même si le titre est bien plus mature et sombre que les anciens épisodes, nous restons très loin des fameux sujets tabous.L’histoire (qui divisera) a un manque de rythme flagrant à cause des 36000 missions annexes (ou principales) qui ne font pas avancer le scénario et que dire de ce final aussi beau que frustrant. Hideo Kojima s’est de nouveau joué du joueur et ses nombreux trailers pouvaient nous donner envie d’en voir plus, d’en demander plus .. Notons d’ailleurs que le jeu possède un troisième acte qui ne verra jamais le jour et qui manque clairement au titre. MGS V est aussi bon que décevant. Un titre que nous pouvons adorer et également détester. Mais il me suffit d’écouter ‘The Man Who Sold The World’ pour avoir comme une pointe de nostalgie envers ce titre que j’ai suivi depuis son annonce (voir même avant). Un sentiment étrange qui ne peut disparaître et même un sentiment de tristesse en tant que dernier épisode de la saga par Hideo Kojima. Contrairement à beaucoup de fans, j’aimerais d’autres épisodes MGS qui continuent sur la lancée de Kojima avec l’équipe qui a fondé Portable Ops afin d’avoir un titre de qualité.
- Assassin’s Creed Syndicate : Après un très bon Assassin’s Creed Unity (le meilleur de la saga à mon sens), Syndicate aurait pu potentiellement être encore meilleur mais il n’en n’est rien malheureusement. Assassin’s Creed Syndicate est l’exemple typique d’un potentiel gâché à cause d’un temps de développement trop court. Pourquoi un potentiel gâché ? Tout simplement parce que le titre reprend la formule d’Unity en apportant de bonnes choses (le système de combat, la ville de Londres et son ambiance) et même de très bonnes avec le duo Evie et Jacob Frye. Ce duo charismatique (Sébastien Desjours double Jacob pour mon plus grand plaisir) n’est malheureusement pas mis assez en avant, faute à une mise en scène quasiment absente pour notre plus grand malheur. Un manque réel de mise en scène qui empêche le scénario de décoller et de proposer des scènes épiques à nos deux héros. Syndicate était un jeu à très fort potentiel et je le redis sans sourcier, nos deux héros sont LE point fort du titre, mais malheureusement Ubisoft Québec n’a surement pas eu le temps pour mettre en pleinement en lumière les qualités du titre.
Kaneor Mathias
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Top :
Xbox France sort les crocs et le portefeuille. Bien qu’ayant toujours été très présent pour la communauté Xbox, Xbox France fut très actif sur les réseaux sociaux et les différents événements vidéoludique. Si vous aviez loupé l’information, sachez que la filiale française ne s’est pas reposée durant cette année 2015. Avec Twitter, Facebook et Youtube, Xbox France à beaucoup fait parler d’elle, en bien comme en mal. Je retiendrais surtout l’émission Xbox TV sur Youtube, qui malgré son changement de casting et en cours d’année, propose chaque jour de nouveaux contenus et le sous-titrages français des vidéos officielles de l’éditeur. Du bon travail qui se retrouve également à la maison mère de la filiale avec la création d’un événement dédié à l’e-sport Xbox en France avec les Xbox Elite Series. Avec Hugues Ouvrard à sa tête, espérons que Xbox France continue sur sa lancé pour 2016 et les années à venir.
L’école du gameplay old school avec Ori and the Blind Forest et Rare ReplayGros coup de cœur pour deux productions Microsoft Studios. Ori and the Blind Forest est certainement mon plus gros coup de cœur depuis des années. Le jeu est splendide visuellement, la bande son est fantastique, le gameplay maîtrisé à la perfection et le level design d’une très bonne maîtrise. Je n’avais pas ressenti cet amour pour une production depuis Alan Wake et Ori and the Blind Forest est sans surprise, mon jeu de l’année, le studio Moon Studios vient de gagner un fan et j’espère que leur prochaine production sera tout aussi réussie. Pour rester dans le gameplay old-school, je souhaite également aborder le jeu Rare Replay qui est également une bonne petite pépite de générosité et d’intérêt. Proposant une compilation de trente jeux appartenant aux productions Rareware, la compilation nous est proposée avec une excellente interface et de nombreux documentaires aussi intéressants les uns que les autres. Si vous n’avez jamais joué aux productions Nintendo 64 et Xbox 360 du studio, cette compilation est clairement faites pour vous. Deux pépites à faire et à refaire sans hésiter !!
L’unification selon Microsoft avec Windows 10 annoncé et distribué en 2015, Microsoft nous propose une vision d’avenir assez alléchante qui a déjà eu de nombreuses répercussions médiatiques, mais également d’utilisation pour nous, les joueurs de la famille Xbox. Si Hololens l’appareil holographique de Microsoft attira forcément les regards du grand public et de la presse, c’est le nouveau dashboard Xbox One et l’arrivée de Windows 10 qui marqua l’actualité gamer de la division Xbox de Microsoft. Désormais capable de proposer aux joueurs de jouer à sa Xbox One sur PC, la console s’ouvre également depuis peu à la rétrocompatibilité Xbox 360 sur Xbox One. Si le catalogue est encore très réduit et qu’il existe encore des imperfections techniques sur certains gros jeux qui souffrent de problèmes de framerate, c’est surtout la possibilité de jouer aux jeux Games With Gold Xbox 360 sur Xbox One qui permet d’élargir toujours plus le catalogue gaming des nouveaux et anciens joueurs Xbox qui est certainement la feature la plus intéressante de cette mise à jour du dashboard. Si actuellement il est encore trop tôt pour juger de l’intérêt sur le long terme de cette unification, les jeux qui seront prochainement en productions devraient bénéficier des nouvelles technologies comme DirectX12, qui on l’espère, devrait également permettre davantage de portages de jeux PC vers Xbox One et ainsi agrandir toujours plus le catalogue des joueurs. Vivement 2016 et 2017 pour en voir les premiers effets !!
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Flop :
Mais t’es où ? Pas là, pas là, pas làààà…Suite au départ de Steve Ballmer et à l’arrivée au pouvoir de Satya Nadella, la division Xbox se restructura pendant plusieurs mois afin de préparer l’arrivée de Windows 10 sur l»ensemble des appareils Windows. Ainsi, si Microsoft était en ce début d’année très enthousiaste concernant l’arrivée de Xbox sur PC via Windows 10, du futur Hololens, du changement de dashboard Xbox One et de DirectX12, c’est davantage les joueurs Xbox One qui se posèrent l’ultime question : Mais où sont donc passés les jeux de l’éditeur ? En huit mois, Microsoft n’aura proposé que trois sorties internes, dont une seule en version physique. Ces trois jeux furent Ori and the Blind Forest, ScreamRide et State of Decay Year-One Survival Edition. Si Ori and the Blind Forest fut pour l’ensemble des joueurs une excellente surprise, cela fait peu, trop peu, pour convaincre les joueurs et de potentiels nouveaux acheteurs …
Le meilleur line-up de la non-surprise. Si l’E3 2015 de Microsoft semblait initialement convaincant, le constructeur américain vantant son catalogue de deuxième partie de l’année 2015 comme étant l’un des plus grands line-up de l’histoire de la marque Xbox, ce fut dans les faits, un line-up assez décevant. Entre compilation, remake et suites, ce soit disant meilleur line-up de l’histoire devient rapidement, le line-up de la non-surprise, confortant dans l’idée que Microsoft ne se repose que sur ses acquis, ne cherchant plus à proposer de la nouveauté. Pourtant, le catalogue était bien là : Gears of War Ultimate Edition, Rare Replay, Forza Motorsports 6, Halo 5 Guardians et même Rise of the Tomb Raider était présent en exclusivité Xbox pour cette fin d’année. Mais contenu ne rimant pas forcément avec qualité, aucun d’eux ne s’est révélé être un argument d’achat de console, ni même un potentiel jeu de l’année. Un véritable coup d’épée dans l’eau …
Ah bon ? Sortir un jeu n’est pas suffisant pour le vendre ? Cher Microsoft, il est désormais temps de comprendre que sortir un jeu, ce n’est pas le vendre, c’est jeter l’argent par les fenêtres. Pour vendre un jeu auprès du grand public, il faut que ce dernier connaisse le produit et pour cela, ça passe par la publicité, par la mise en avant d’un produit par les affiches, les spots télévisuels ou par internet via les réseaux sociaux Les licences Microsoft ne se vendent plus aussi bien qu’avant, il est temps de comprendre rapidement pourquoi, avant de perdre la totale confiance des développeurs tiers. Quand Platinum Games annonce fièrement collaborer avec Microsoft Studios avec espoir que grâce à cela, leur prochain projet, ici Scalebound, sera mis en avant, ça me rend triste, très triste, pour ce développeur. A-t-il seulement suivi l’actualité de l’éditeur ? Sunset Overdive fut sacrifié en 2014, tout comme Rise of the Tomb Raider le fut cette année et j’ai peur, très peur, l’année prochaine pour les nouvelles licences à venir. Quantum Break sort dans quatre mois et il n’y a aucune communication sur le jeu, il sortira dans l’indifférence la plus totale et se ramassera dans les ventes. Scalebound, Recore, Sea of Thieves, sortiront dans l’ombre d’un Gears of War 4, un jeu qui s’annonce sans surprise avec le même gameplay et les mêmes animations que les quatre épisodes disponibles actuellement, qui bien évidemment se ramassera dans les critiques et les ventes comme Forza Motorsports 6 et Halo 5 Guardians avant lui. Microsoft proposer de nouvelles licences, c’est bien, mais les pousser commercialement, c’est mieux. Pour un peu, Microsoft Studios serait capable de se plaindre des ventes, comme avec Alan Wake, et ainsi justifier la non-prise de risque et l’acharnement sur les autres gros piliers que sont Forza, Halo, Fable et Gears of War ..
Kobal
Top :
- The Witcher 3 – Wild Hunt : Je l’attendais de pied ferme et j’ai été charmé au-delà de mes espérances. Un excellent équilibre entre liberté d’exploration et longue trame scénaristique. le bon dosage de difficulté et assez de variétés de toutes sortes pour me tenir scotché une bonne centaine d’heures (et je n’ai pas encore fait le add-on) dans un univers vaste d’une rare beauté. un chef-d’œuvre de mon point de vue.
- Rise of the Tomb Raider : Certes un peu trop dans la continuité du précédent, les nouvelles aventures de Lara CROFT ont pour autant trouvé leurs marques et l’aventure fut vraiment plaisante. La partie exploration, le crafting et les défis lui donnent un bon potentiel en temps de jeu. Ajoutez à ça des graphismes réussis et un pantalon moulant, le bonheur n’est pas loin.
- King’s Quest : Un plaisir de vieux sans doute, mais quelle joie de retrouver ce jeu d’aventure, digne d’un film des Monty Python, avec un lifting très réussi. Une belle alternative old school aux super productions guerrières du moment.
Flop :
- Halo 5 – Guardians : Avant de prendre une salve de cailloux je précise que ce flop concerne uniquement la campagne. Mais quel ennui, quelle déception ! Un univers comme celui là, pour un jeu si emblématique, ne devrait pas sortir avec aussi peu de choses à dire après un teasing pareil. Une campagne insipide donc, que je me suis forcé à finir.
- Star Wars Battlefront : En bon vieux fan de Star Wars j’étais censé l’acheter sans réfléchir… et puis en fait non. Certes c’est plutôt joli, la gestion de la lumière est notamment bluffante, mais l’ensemble m’est apparu «basique» ou avec trop peu d’épaisseur et d’originalité. Cela aura surtout exacerbé mon espoir de voir un jour un vrai grand jeu d’aventure Star Wars.
- Le nouveau dashboard : Ce n’est pas vilain, c’est effectivement plus rapide qu’avant pour créer un groupe ou inviter un ami à une partie, mais je suis loin d’être ébloui par le résultat après tant de temps de gestation et d’efforts. la suite avec la grosse maj de février ?
Spin
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Top :
Ce serait mentir de dire que 2015 n’a pas été une bonne année. Les bons jeux se sont bousculés au portillon sonnant à notre porte avec la promesse de nombreuses heures de plaisir vidéoludique. En tête je placerais Ori, que je dois néanmoins terminer. Enchanteur, je garde en mémoire la musique de Gareth Coker et la patte artistique très soignée. En seconde place, Forza 6 serait en bonne position. Cet épisode est ce qu’aurait dû être Forza 5 lors du lancement de la xbox one. Beau, long, riche il est incontestablement ce qui se fait de mieux en jeu de course sur console. Mais pour d’autres raisons je reparlerais de ce jeu dans les flops. Metal Gear Solid complète ce top. Ne le dissimulons pas, MGS 5 est bourré de défauts, il est, pour moi, loin de l’œuvre d’un génie. Mais j’ai passé beaucoup de temps, je me suis amusé, j’ai aimé certains personnages, une partie du scénario et cela reste ce qui se fait de mieux en matière d’infiltration.
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Flop :
Dans ce flop, Forza 6 et ses mêmes défauts d’épisodes en épisodes, le solo un poil plus convaincant mais toujours pas passionnant, une météo réaliste mais prévisible, pas d’arrêt aux stands. Forza 6 c’est un gameplay d’une puissance incroyable mais dont l’immersion en course ne cesse de me décevoir. En deux, je serais hypocrite de citer un Fallout 4 que je n’ai pas acheté, les retours détaillants bugs, scénarios peu passionnants et mise en scène minimaliste m’ont convaincu de passer mon tour. Je voudrais donc adresser ce flop numéro 2 à tous les jeux qui sortent non finalisés pour tenir les plannings. Les jeux modernes ce sont des jeux finis à coup de patch et nous devons lutter contre cela. Enfin troisième point de ce Flop 3 : moi, mon temps de jeu s’effondre et j’ai du mal à suivre les sorties en temps réel.
Elekami
Top :
- The Witcher III – Wild Hunt : Aucune hésitation possible pour la première place. J’attendais beaucoup ce jeu et il ne m’a absolument pas déçu, au contraire même. Un RPG extrêmement complet, avec des combats dynamiques, une OST magistrale, une histoire passionnante (associée à des personnages et une mise en scène à la hauteur) et qui témoigne surtout d’une grande qualité d’écriture mais aussi un contenu énorme… Mon jeu préféré de 2015, mais aussi tout simplement l’un de mes jeux préférés.
- Rise of the Tomb Raider : Il reprend la formule du reboot et l’améliore à peu près partout : on a des zones plus ouvertes, un level-design globalement plus réfléchi, des phases de jeu mieux variées, des tombeaux agréables à découvrir et à résoudre et un gros contenu. On pourra reprocher une IA un peu ridicule pendant les phases d’infiltration, ou encore des gunfights un peu «lambdas», mais ça n’en reste pas moins un jeu très solide, avec une Lara (pour une fois) à la fois réaliste et attachante. Un très bon jeu d’action-aventure, donc.
- Life is Strange : Même si j’ai été déçu par la fin, pour ne pas dire par le dernier épisode, Life is Strange restera une très belle expérience, originale et prenante. L’histoire se suit avec beaucoup de plaisir et l’ambiance est parfaite. Bien que le concept de choix aurait parfois pu être encore plus poussé, il y a des moments vraiment poignants qui parviennent à prendre aux tripes. C’est un jeu qui divise vu son style mais en tout cas, je conseille de l’essayer !
Flop :
- Metal Gear Solid V – The Phantom Pain : S’il a des qualités, Metal Gear Solid V est aussi entaché par beaucoup de défauts. Un peu trop prétentieux à mon goût – comme son géniteur si je puis me permettre – alors qu’il peine à combler de grosses lacunes. Et surtout bien trop répétitif… Bref, je l’ai lâché avant la fin, par overdose. Tant pis.